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Actes et synthèses de la journée d'étude
organisé par J. Grave Téléchargez ici les actes de la journée d'études du vendredi 7 décembre 2012 |
Suprême paradoxe que celui du silence, à la fois impossible et nécessaire, et qui pose le problème des limites de la représentation. Dans une société où les technologies de l’information et de la communication semblent laisser de moins en moins de place au silence, de quelles valeurs est-il encore investi ? Comment l’appréhender et en rendre compte ? Un colloque tenu en 2008 à l’université de Strasbourg a invité à penser et à redéfinir l’écriture contemporaine « en termes de tension entre le mot et le silence » et nombre de critiques se sont intéressés à ce que l’on a même appelé la littérature du silence (depuis les affres du langage connus par Mallarmé en poursuivant avec Beckett, Blancho t et d’autres). Désormais, l’écriture tendrait-elle vers le silence plus qu’elle ne s’y heurterait ? Dans quelle mesure le silence devient-il nouveau langage ? Comment se donne-t-il à lire, à écrire... et à entendre ?